Eric Alber  -  Franc-Conteur

Depuis 1984, il anime des veillées de contes où s’entremèlent le merveilleux des Mille et Une Nuits, la sagesse et le sourire. Il intervient également dans les bibliothèques, écoles, ou prisons. Autant de lieux où il anime des ateliers d’écriture, de création ainsi que des stages de formation à l’art du conte.

Subtil et volatil, comme un songe, une rumeur venue du fond des âges, le conte s’incarne par l’humain pour l’humain. On raconte, ici et maintenant, à notre façon, une histoire qui a été portée, nourrie, transmise par tant d’autres.
C’est une belle grande aventure qui mérite bien qu’on fasse les choses sérieusement : avec humour !

Mes contes aujourd’hui se nourrissent de ces rencontres dont la diversité fait la richesse, et du terreau dans lequel j’ai grandi. Je suis aussi artiste partenaire pour le festival Yeleen du Burkina Faso et pour le festival gardois Palabrages

Son répertoire comprend plus de 400 contes, qu'il entretient avec une passion et une exigence rares. Les auditeurs ont l'impression d'assister à la projection d'un film tant ses images sont riches et les personnages qu'il met en scène vivants et variés.
Avec son sens du rythme et la musicalité de sa voix, il emporte chacun plus loin que le rêve.

Les contes sont comme des synthèses, il désarment et nous emportent ; les hommes, les femmes et les enfants s’y abreuvent comme à des sources claires, des fontaines de jouvence.

«Je sais d’où je viens, alors je suis de partout.»

Un Breton de Guadeloupe, des Flandres et du Languedoc. Le conteur puise dans sa vie, dans les décors qu’il a vus et qu’il connaît...

Puis il conte ce qu’il imagine...      Et il disparaît...

Pour vous regarder droit dans les yeux et vous raconter des mensonges.

Je puise mon répertoire dans les histoires traditionnelles. Les histoires que je raconte sont celles qui m'ont parlé. Je les ai lues ou entendues. Elles ont résonné en moi. Elles ont touché un endroit sensible. Et doucement, sans plus que j'y pense, elles font leur effet.